• 20 mars 1939
  • 1953
  • 1955
  • Décembre 1956
  • Mai 1959
  • 1960
  • Printemps 1962
  • Printemps 1964
  • 16 février 1965
  • 1967
  • 1972
  • Juillet 1972
  • Printemps 1974
  • 22 février 1976
  • Juillet 1976
  • 13 décembre 1979
  • Décembre 1979
  • 24 juin 1980
  • Janvier 1983
  • 11 juin 1983
  • 12 septembre 1983
  • 1 juillet 1984
  • Fin juillet 1984
  • 6 août 1984
  • 4 septembre 1984
  • Septembre 1984
  • Automne 1984
  • 10 décembre 1984
  • 12 février 1985
  • 17-18 mars 1985
  • Printemps 1985
  • Octobre 1985
  • 2 décembre 1985
  • 17-19 février 1986
  • 17-18 mars 1986
  • 31 octobre 1986
  • 30 avril 1987
  • 27 mai 1987
  • 2-3 juin 1987
  • 4 octobre 1987
  • 13 octobre 1987
  • 1er novembre 1987
  • 1988
  • 31 mars 1988
  • Septembre 1988
  • 21 novembre 1988
  • 15 décembre 1988
  • 19 décembre 1988
  • 30 décembre 1988
  • 20 avril 1989
  • 26 avril 1989
  • 6 septembre 1989
  • 21 mars 1990
  • 21 mai 1990
  • 9 juin 1990
  • 22 juin 1990
  • 2 août 1990
  • 17 janvier 1991
  • 13 mars 1991
  • 21 avril 1991
  • 15 juin 1991
  • 27 juin 1991
  • 15-17 juillet 1991
  • 28 octobre 1991
  • 3-14 juin 1992
  • 7 juillet 1992
  • 28 août 1992
  • 7 octobre 1992
  • 26 octobre 1992
  • 4 janvier 1993
  • 24 février 1993
  • 20 novembre 1995
  • 22 octobre 1998
  • Il parle de son enfance et de ce qui a conduit sa famille à s’installer à Baie-Comeau.
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Naissance à Baie-Comeau


    Naissance de Brian Mulroney à Baie-Comeau. Troisième enfant et premier fils de Benedict Mulroney et Irene Shea, deux catholiques d’origine irlandaise.

    Benedict Mulroney est chef électricien à la North Shore Paper Company. Il travaille dur pour élever ses six enfants.

  • Photo : collection de Brian Mulroney,
    Bibliothèque et Archives Canada

    Études secondaires en anglais

    Il quitte Baie-Comeau à 14 ans pour faire ses études secondaires en anglais dans une institution catholique, la St. Thomas High School, à Chatham, au Nouveau-Brunswick.

  • Première victoire dans le monde de la politique à la St. Francis Xavier
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Premiers pas en politique

    Il entre à l’Université St. Francis Xavier, à Antigonish, en Nouvelle-Écosse. Il y fera un baccalauréat ès arts en science politique. Il participe au parlement étudiant et donne un coup de main à la campagne électorale des étudiants conservateurs. On lui donne le surnom de « Bones », paquet d’os, à cause de sa maigreur.

  • John G. Diefenbaker, entouré de reporters, vote à Prince Albert, en Saskatchewan, le 31 mars 1958.
    Photo : University of Saskatchewan Diefenbaker Archival Collections, JGD6844

    Son admiration pour Diefenbaker

    Il est délégué au congrès du Parti progressiste-conservateur du Canada, qui se choisit un nouveau chef : John Diefenbaker. À cette occasion, le jeune homme comprend hors de tout doute qu’il est né pour faire de la politique. Et il tombe en admiration devant Diefenbaker. Ce dernier prendra le pouvoir à Ottawa aux élections de mars 1958.

    « J’étais convaincu que le pays tout entier allait bientôt partager mon enthousiasme envers ce personnage impressionnant et cet orateur passionné de la Saskatchewan ». (Mémoires, Brian Mulroney, Éditions de l’Homme)

  • Avec ses parents, à la remise des diplômes
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Un diplôme universitaire en poche

    Le jeune homme obtient avec fierté son diplôme de l’Université St. Francis Xavier. Il est le premier Mulroney à détenir un diplôme universitaire. Il s’inscrit ensuite à la Faculté de droit de l’Université Dalhousie, à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Il y reste un an.

  • Pendant cette campagne, il découvre ses talents de journaliste!

    Au rythme d’une campagne électorale

    Le jeune homme s’intéresse toujours à la politique. En mai 1962, il devient l’adjoint du ministre conservateur de l’Agriculture, Alvin Hamilton, pendant la campagne électorale fédérale.

  • Échecs au Barreau

    Il est engagé comme adjoint juridique dans une prestigieuse firme d’avocats de Montréal, Howard Cate. Il devra s’y prendre à deux reprises pour passer les examens du Barreau. Le 28 juin 1965, un an après sa première tentative, il est finalement admis au Barreau du Québec.

  • Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Mort de Benedict Mulroney

    Le père de Brian Mulroney meurt d’un cancer généralisé à 61 ans. Le jeune homme devient alors soutien de famille. Il loue un appartement plus grand et fait venir à Montréal sa mère et les deux benjamins.

  • La commission Picard

    Le jeune avocat se fait les dents à la commission d’enquête de Laurent Picard sur les relations de travail dans les ports du fleuve Saint-Laurent. Il y représente la Fédération maritime du Canada. On observe à cette occasion les grands talents de négociateur de Brian Mulroney.

    Un habile négociateur dans la vingtaine

  • Il parle du conflit à La Presse.

    Le conflit à La Presse

    Un important conflit de travail s’éternise au quotidien La Presse. Les employés sont en lock-out depuis des mois, et l’impasse semble insurmontable. Le propriétaire du journal, Paul Desmarais, ami intime de Brian Mulroney, fait appel à lui pour négocier un règlement. En une semaine, il réussit à obtenir une entente. Ce succès fera de lui un avocat de premier plan en droit du travail au Québec.

  • Il raconte comment Pierre Trudeau tente de le convaincre de devenir ministre dans son Cabinet.
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    L’Iron Ore

    Il tourne le dos à la politique. Il signe un contrat de cinq ans avec la compagnie minière Iron Ore, qui exploite le minerai de fer sur la Côte-Nord et à Terre-Neuve-et-Labrador. Vice-président pendant un an, il accède ensuite au poste de président de l’entreprise. Pour le « p’tit gars de Baie-Comeau », c’est un peu un retour aux sources. Il restera à la direction de la compagnie jusqu’en mars 1983.

    Présider l’Iron Ore du Canada
    Mulroney on his father, the PC party and a life out of politics

  • Il explique qu’il a tenté d’empêcher ce renversement.

    Chute du gouvernement Clark

    Le gouvernement minoritaire de Joe Clark est renversé 231 jours après avoir pris le pouvoir. Une motion de censure sur le budget conservateur présentée par le NPD provoque la fin du gouvernement Clark.

    Chute du gouvernement de Joe Clark
    La chute du gouvernement Clark
    Les cent jours du gouvernement Clark

  • Il se défend d’avoir été le meneur de la révolte.

    Grogne chez les conservateurs

    Après la défaite du 13 décembre, le mécontentement gronde chez les conservateurs.

  • Toujours président de l’Iron Ore, Brian Mulroney raconte le dilemme dans lequel il se trouve et les circonstances qui l’ont conduit à plonger dans la course.

    La voie est libre

    Lors du congrès du Parti progressiste-conservateur à Winnipeg, Joe Clark obtient l’appui de seulement 66 % des délégués. Il juge que ce n’est pas suffisant et déclenche une course à la direction du parti, dans laquelle il sera candidat. Il se mesurera à un de ses vieux ennemis, Brian Mulroney, qu’il a déjà affronté en 1976.

    Congrès du Parti progressiste-conservateur
    Brian Mulroney : Private life after public loss

  • Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Le nouveau chef conservateur

    Après quatre tours de scrutin et onze heures de tractations, l’homme de 44 ans, Brian Mulroney, sans aucune expérience parlementaire, est élu chef du Parti progressiste-conservateur du Canada. Il déloge Joe Clark, qui dirigeait le parti depuis 1976.

    Un Québécois à la tête des conservateurs
    The correct pronunciation of Mulroney

  • Il commet une erreur en début de campagne en tenant des propos controversés devant les journalistes.
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    En campagne électorale

    John Turner, nouveau chef libéral et premier ministre à la suite de la démission de Pierre Elliott Trudeau, déclenche des élections pour le 4 septembre. Les libéraux ont une avance de 14 points dans les sondages. Brian Mulroney devient candidat dans Manicouagan. Le chef conservateur veut devenir le prochain premier ministre du Canada dans son patelin, à Baie-Comeau.

  • Il explique qu’il était nécessaire de changer le ton des relations avec les États-Unis.

    Rencontre avec Reagan

    Moins de trois semaines après son accession au pouvoir, le nouveau premier ministre se rend à Washington pour y rencontrer le président des États-Unis, Ronald Reagan.

    Rencontrer son homologue américain

  • Il parle de son projet de libre-échange avec les États-Unis.

    Libre-échange : préparer le terrain

    Il déclare à New York que le Canada est ouvert aux affaires. Il sait déjà qu’il souhaite parvenir à une entente de libre-échange avec les États-Unis, mais il le cache à la population canadienne.

  • Plusieurs y voient une trop grande camaraderie. Brian Mulroney répond avec humour et avec vigueur à ces critiques.
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Le Sommet des Irlandais

    Le premier ministre Mulroney accueille à Québec le président des États-Unis, Ronald Reagan. Surnommée Shamrock Summit ou Sommet des Irlandais, cette rencontre demeure avant tout un symbole de la bonne entente entre les deux dirigeants. Le clou de l’événement est la soirée de clôture, au cours de laquelle les deux hommes d’origine irlandaise entonnent la chanson When Irish Eyes are Smiling.

    Préparer le terrain du libre-échange (propos de Brian Mulroney)
    Le Sommet des Irlandais
    Mulroney et Reagan au sommet irlandais de Québec (janvier 1999)

  • Il revient sur sa rencontre avec Solange Denis.

    « Goodbye Charlie Brown! »

    Dans son premier budget, le 23 mai, le ministre des Finances, Michael Wilson, annonce la désindexation partielle des pensions de vieillesse, violant ainsi une promesse électorale de Mulroney. Quelques semaines plus tard, une centaine d’aînés manifestent devant le Parlement. Une dame de 63 ans, Solange Denis, interpelle alors le premier ministre : « Tu nous as fait voter pour toi et après tu nous as menti. Goodbye Charlie Brown! » Les médias repassent en boucle les paroles de la sexagénaire. Le gouvernement conservateur abandonne son projet.

    Les propos de Solange Denis

  • Il explique les motifs de sa lutte contre l’apartheid et raconte son affrontement avec Margaret Thatcher et Ronald Reagan sur cette question.
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Bras de fer avec Thatcher sur l’apartheid

    Il affronte la première ministre britannique, Margaret Thatcher, sur l’apartheid au sommet du Commonwealth à Nassau. Il tente de convaincre la Dame de fer de se joindre aux autres dirigeants du Commonwealth pour sévir contre l’Afrique du Sud. Ils en arrivent à un compromis, l’accord de Nassau, qui dénonce l’apartheid et prévoit certaines sanctions économiques.

  • Il raconte que les premiers ministres des provinces anglophones voient dans cette élection l’occasion de réparer un tort historique : l’absence d’accord du Québec au rapatriement de la Constitution en 1982.
    Photo : Brian Mulroney et Robert Bourassa. Collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Élection des libéraux au Québec

    Le Parti libéral du Québec fait élire 99 députés au scrutin de décembre, mais Robert Bourassa n’est pas réélu dans sa circonscription de Bertrand. En janvier 1986, il se fera élire dans la circonscription de Saint-Laurent, en banlieue de Montréal.

  • Brian Mulroney explique comment le déblocage du dossier des sommets de la Francophonie a transformé pour le mieux les relations entre la France et le gouvernement canadien.
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Sommet de la Francophonie

    Grâce au travail de médiation de Lucien Bouchard, nommé ambassadeur en France l’année précédente, le premier Sommet de la Francophonie se tient à Paris.

    Mulroney raconte un incident cocasse vécu à Paris avec Robert Bourassa, après le sommet.

  • Il explique pourquoi et comment il a mené cette bataille.
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Deuxième sommet Reagan-Mulroney

    Cette fois, la rencontre se passe à Washington. Le libre-échange et les pluies acides sont au menu. Brian Mulroney insiste auprès de Ronald Reagan pour régler le problème des pluies acides.

    Mulroney l’intégrationniste

  • Le premier ministre avoue qu’il a commis une erreur, et que cette décision a alimenté un sentiment anti-Québec dans l’ouest du pays.

    Le contrat des F-18

    Le Cabinet accorde l’important contrat d’entretien des F-18 de l’armée canadienne à Canadair, de Montréal, plutôt qu’au plus bas soumissionnaire, Bristol Aerospace, de Winnipeg. Les retombées de ce contrat sont évaluées à 1,8 milliard de dollars. Ce choix controversé conduira notamment à la création du Reform Party de Preston Manning.

  • Au lendemain de l’accord, Brian Mulroney appelle personnellement Pierre Trudeau pour obtenir son avis sur le document.
    Photo : De gauche à droite : Richard Hatfield (N.-B.), Robert Bourassa (Qc), David Peterson (Ont.), John Buchanan (N.-É.), Howard Pawley (Man.), Bill Vander Zalm (C.-B.), Joe Ghiz (Î.-P.-É.), Grant Devine (Sask.), Brian Peckford (T.-N.-L.) et Don Getty (Alb.). Collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    L’accord du lac Meech

    Les premiers ministres des provinces et Brian Mulroney se rencontrent à huis clos au bord du lac Meech, dans l’Outaouais, pour dénouer l’impasse constitutionnelle. L’accord de principe répond aux cinq conditions posées par le Québec pour son adhésion à la Loi constitutionnelle de 1982. Il doit être entériné par toutes les législatures provinciales et par la Chambre des communes dans un délai de trois ans.

    Entente sur l’adhésion du Québec à la Constitution

  • Trudeau en guerre contre Meech

    Dans une lettre publiée dans La Presse, l’ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau déclare, en parlant de l’entente du lac Meech, que « comme gâchis total, il serait difficile d’imaginer mieux ».

    Trudeau pourfend l’accord du lac Meech
    Frum questions Trudeau on his criticism of the Meech Lake Accord

  • Dans l’édifice Langevin, à Ottawa, avec Robert Bourassa
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Meech : « la nuit du café fort »

    Les premiers ministres du pays, réunis à Ottawa, travaillent jour et nuit à la mise en forme juridique de l’accord du lac Meech. Ils signent finalement le texte de l’accord constitutionnel après une vingtaine d’heures de discussions.

    L’accord Meech prend forme

  • Il raconte les dernières minutes de la négociation, qui achoppait sur la création d’un mécanisme d’arbitrage des conflits commerciaux entre les deux pays, une exigence canadienne.
    Photo : Simon Reisman, négociateur du Canada, et son homologue américain, Peter Murphy

    Un accord de libre-échange

    Le Canada et les États-Unis concluent finalement un accord de libre-échange au terme de négociations difficiles. Quelques heures avant l’échéance, Mulroney a pris les choses en main au moment où les pourparlers semblaient voués à l’échec. Il a téléphoné à James Baker, secrétaire américain au Trésor, et a usé de tous ses talents de négociateur pour débloquer l’impasse.

    Entente de principe entre les États-Unis et le Canada
    Libre-échange : la fin du protectionnisme américain?
    10 ans de libre-échange (entrevue de Bernard Derome avec Brian Mulroney en janvier 1999)
    Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis (document officiel)

  • Photo : PC/Bill Grimshaw

    McKenna élu premier ministre

    Le libéral Frank McKenna, qui exige des modifications à l’accord du lac Meech, est élu premier ministre du Nouveau-Brunswick.

  • Il parle de ses liens avec René Lévesque et de la raison pour laquelle, à son décès, il a demandé de mettre les drapeaux du Canada en berne.
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Mort de René Lévesque

    L’ex-premier ministre péquiste est terrassé par une crise cardiaque chez lui à Verdun. Il avait 65 ans.

  • Brian Mulroney en parle pour la première fois publiquement.
    Photo : Le chef du PQ, Jacques Parizeau, en compagnie de François Gendron, Pauline Marois et Guy Chevrette, lors d’une réunion du caucus péquiste le 20 mai 1988. PC/Clement Allard

    Jacques Parizeau, sénateur?

    Le premier ministre Mulroney offre à Jacques Parizeau un poste de sénateur indépendant.

  • Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Nomination de Lucien Bouchard

    Lucien Bouchard est nommé secrétaire d’État du Canada lors d’un remaniement ministériel. Il est élu député de la circonscription de Lac-Saint-Jean dans une élection complémentaire le 30 juin. Il sera ensuite ministre de l’Environnement.

  • Il explique pourquoi son gouvernement a présenté des excuses à la communauté nippo-canadienne.
    Photo : Library and Archives Canada / C-057250

    Des excuses aux Canadiens d’origine japonaise

    Le gouvernement Mulroney présente des excuses officielles aux Canadiens d’origine japonaise pour le traitement qu’on leur a réservé pendant la Deuxième Guerre mondiale. Des milliers de Japonais avaient été internés dans des camps de travail.

    Les Canadiens d’origine japonaise obtiennent réparation

  • Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Une autre victoire électorale

    À l’issue d’une campagne électorale portant essentiellement sur le libre-échange, les conservateurs remportent une victoire décisive, avec 43,3 % des voix et un nouveau balayage au Québec. Il s’agit d’un deuxième gouvernement majoritaire consécutif pour Brian Mulroney. Les conservateurs obtiennent 169 sièges aux Communes, contre 83 pour les libéraux de John Turner.

    Bilan du premier mandat du gouvernement Mulroney
    1988 : l’enjeu du libre-échange
    1988 : pour ou contre le libre-échange
    (débat entre Turner et Mulroney en octobre 1988)

  • Brian Mulroney a déconseillé fortement au premier ministre Bourassa d’avoir recours à la disposition de dérogation.
    Photo : Le 8 janvier 1989, des membres de la communauté anglophone de Montréal manifestent contre la loi 178 sur la langue d’affichage. PC/Ryan Remiorz

    La loi 178 sur l’affichage

    La Cour suprême du Canada conclut que l’obligation de l’affichage commercial uniquement en français au Québec (loi 101) contrevient à la liberté d’expression. Le premier ministre québécois, Robert Bourassa, réplique en présentant le projet de loi 178, qui soustrait la Charte de la langue française au contrôle judiciaire (disposition de dérogation, communément appelée « clause nonobstant »). Le projet de loi 178 maintient l’usage exclusif du français dans l’affichage extérieur et autorise l’affichage bilingue à l’intérieur des établissements, pourvu que le français prédomine.

    N’afficher qu’en français : discriminatoire

  • Photo : PC/Winnipeg Free Press

    Contraire à « l’esprit de Meech »

    Le Manitoba s’oppose le premier à l’accord du lac Meech. Le premier ministre, Gary Filmon, réagit ainsi à la décision de Québec de faire adopter le projet de loi 178 sur l’affichage. Selon Filmon, ce projet de loi est contraire à «  l’esprit du lac Meech ».

  • Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Adoption de l’accord de libre-échange

    La Chambre des communes adopte la Loi de mise en oeuvre de l’Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis d’Amérique.

  • Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Clyde Wells, élu premier ministre

    Un adversaire farouche de l’accord du lac Meech, le libéral Clyde Wells, est élu premier ministre de Terre-Neuve.

  • Brian Mulroney défend toujours cette décision.
    Photo : Don Mazankowski, ministre des Finances de 1991 à 1993, en compagnie de Brian Mulroney
    Collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    La très impopulaire TPS

    Dans un budget qui frappe les contribuables de plein fouet, le ministre des Finances, Michael Wilson, annonce l’intention du gouvernement de remplacer la taxe fédérale sur les produits manufacturés par une taxe de vente sur les produits et les services, la TPS. Elle entre en vigueur le 1er janvier 1991 et provoque la grogne chez bien des contribuables canadiens. L’imposition de la TPS a contribué à la défaite du gouvernement conservateur aux élections de 1993.

    La TPS expliquée

  • Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Piétiner le drapeau du Québec

    Une poignée de militants antibilinguisme piétinent le drapeau du Québec au cours d’une manifestation à Brockville, en Ontario. Ce geste symbolise la rancoeur qu’entretiennent plusieurs Canadiens anglophones à l’égard du Québec, à la suite de l’adoption du projet de loi 178 sur l’affichage.

  • Le premier ministre en réunion avec des membres de son Cabinet.
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Plus impopulaire que jamais

    Au moment où l’économie, freinée par la hausse des taux d’intérêt, sombre en récession, Gallup rapporte que le Parti conservateur a atteint un niveau d’impopularité record, ne recueillant plus que 17 % des intentions de vote.

  • Pour Brian Mulroney, le départ de son vieil ami sonne comme une trahison.
    Photo : À la réunion du caucus, à Mont-Tremblant, début mai 1990, avec Lucien Bouchard et André Harvey. Collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Départ fracassant de Lucien Bouchard

    Le ministre conservateur de l’Environnement, Lucien Bouchard, claque la porte du Cabinet à la suite de la publication du rapport Charest sur l’entente du lac Meech. Selon Lucien Bouchard, ce rapport, qui propose des solutions à l’impasse constitutionnelle, noie les demandes du Québec. Avec cinq autres députés, il formera dans les semaines suivantes un groupe parlementaire qui prône la souveraineté du Québec : le Bloc québécois.

    Le rapport Charest affronte l’impasse

  • Brian Mulroney raconte le climat tendu des échanges et ce qui a conduit à la mort de l’accord.
    Photo : Le premier ministre du Québec, Robert Bourassa, et Brian Mulroney, le 3 juin, lors de cette rencontre sur l’accord du lac Meech. Collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Meech : un souper qui dure 7 jours

    Les premiers ministres des provinces et Brian Mulroney se rencontrent à Hull le 2 juin pour « une conférence de la dernière chance » afin de sauver l’accord du lac Meech. Les discussions s’éternisent. Après une négociation marathon d’une semaine à huis clos, les premiers ministres en viennent à une entente de principe.

  • Brian Mulroney se rend à Washington à la demande du président Bush. Il raconte leur conversation et les conseils qu’il a donnés à George Bush sur ses relations avec la France, la Grande-Bretagne et l’ONU.
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    L’Irak envahit le Koweït

    Le jour même où Saddam Hussein envahit le Koweït, le Conseil de sécurité des Nations unies ordonne aux forces irakiennes de se retirer immédiatement de l’émirat. L’Irak ne recule pas en dépit des efforts répétés de l’ONU et de la communauté internationale pour négocier. La guerre du Golfe sera finalement déclenchée quelques mois plus tard.

  • Le Cabinet Mulroney en train de discuter de la guerre du Golfe.
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    La guerre du Golfe

    Une force multinationale dirigée par les États-Unis attaque l’Irak de Saddam Hussein. Le Canada est en guerre pour la première fois depuis la guerre de Corée.

    1991 : le Canada en guerre

  • Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Entente sur les pluies acides

    Le premier ministre Mulroney et le président George Bush signent un accord sur la qualité de l’air. Le Canada et les États-Unis s’engagent pour respecter des échéanciers de réduction des émissions acides.

    Accord sur la qualité de l’air

  • Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Joe Clark aux Affaires constitutionnelles

    Brian Mulroney choisit Joe Clark pour relancer le débat constitutionnel après l’échec de l’accord du lac Meech. Le nouveau ministre responsable des Affaires constitutionnelles a la dure tâche de réconcilier le Canada.

  • Photo : PC/Andre Pichette

    Naissance du Bloc québécois

    Le Bloc québécois tient son congrès de fondation et devient officiellement un parti politique. Lucien Bouchard en sera le chef jusqu’en 1996.

  • Keith Spicer et le premier ministre Mulroney lors de la publication du rapport
    Photo : PC/Chuck Mitchell

    La commission Spicer

    Après avoir ratissé le pays pendant huit mois, la commission Spicer publie un rapport concluant que le pays vit une crise d’identité et de leadership.

    Rapport du Forum des citoyens sur l’avenir du Canada

  • Il parle des efforts qu’il a déployés pour convaincre ses partenaires d’aider financièrement la Russie.
    Photo : Brian Mulroney en pleine discussion avec Michael Gorbatchev
    Collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Gorbatchev au sommet du G7

    Pour la première fois, un dirigeant russe est invité à une rencontre du G7. Michael Gorbatchev fera un discours devant ses homologues occidentaux, en marge du sommet de Londres. Dans son édition du 13 juillet, The Economist constate que cette « visite est inégalable sur le plan symbolique depuis que Vercingétorix se rendit à Rome ». Le président Gorbatchev, à la tête d’un pays en pleine crise, repart bredouille, sans avoir obtenu un seul sou des membres du G7.

  • Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Mulroney à l’ONU?

    Après avoir laissé son nom circuler pendant quelques semaines, le premier ministre Mulroney fait savoir qu’il ne souhaite pas succéder à Javier Perez de Cuellar à la tête de l’ONU.

  • Il raconte ce qu’il s’est passé au Sommet de Rio.
    Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Sommet de la Terre à Rio

    Coup d’éclat du Canada à la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement. Ottawa annonce qu’il signera les traités sur les changements climatiques et la biodiversité quelques heures après que l’administration Bush eut déclaré qu’elle ne les signerait pas. Les autres pays du G7 emboîtent le pas au Canada.

  • Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    L’accord de Charlottetown

    Les premiers ministres du pays mettent la touche finale à une entente unanime sur la réforme de la Constitution, l’accord de Charlottetown. Ils acceptent de soumettre cet accord aux Canadiens au moyen d’un référendum.

    Mais la campagne référendaire tournera au désavantage des promoteurs de l’entente de Charlottetown pour différentes raisons : l’absence de texte final, la dissidence des jeunes libéraux provinciaux et de Jean Allaire, la sortie de Pierre Trudeau et l’affaire Wilhelmy-Tremblay.

  • Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Signature de l’ALENA

    Le premier ministre Mulroney, le président américain George Bush et le président mexicain Carlos Salinas de Gortari signent à San Antonio, au Texas, l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), qui vise à éliminer progressivement les barrières commerciales entre les trois pays.

    Secrétariat de l’ALENA

  • Peu importe le résultat, Brian Mulroney avait déjà l’intention de démissionner, mais il affirme le contraire à ses ministres.
    Photo : Brian Mulroney pendant la campagne référendaire
    Collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Charlottetown : les Canadiens disent non

    Dans un référendum pancanadien, l’accord de Charlottetown est rejeté par six provinces sur dix, dont le Québec. Ainsi, 54 % des Canadiens — et 57 % des Québécois — votent contre l’accord. « L’entente de Charlottetown est désormais chose du passé », conclut un Brian Mulroney abattu. Il a perdu son pari de régler l’impasse constitutionnelle.

    L’accord de Charlottetown est rejeté

  • Photo : collection de Brian Mulroney, Bibliothèque et Archives Canada

    Kim Campbell à la Défense

    Lors d’un remaniement ministériel, Brian Mulroney confie le ministère de la Défense à Kim Campbell, qui compte parmi les principaux aspirants à sa succession. Les rumeurs de démission prochaine du premier ministre s’amplifient.

  • Brian Mulroney à la commission Oliphant, en mai 2009
    Photo : PC/Sean Kilpatrick

    L’affaire Airbus

    Brian Mulroney intente une poursuite en diffamation de 50 millions de dollars contre le gouvernement fédéral. Il reproche à Ottawa de l’avoir traité comme un criminel dans l’affaire Airbus. La GRC le soupçonne d’avoir accepté des pots-de-vin pour favoriser l’achat de 34 avions Airbus par Air Canada en 1988. Mulroney clame son innocence, et en 1997, il obtient des excuses formelles de ce même gouvernement ainsi qu’un dédommagement de 2 millions de dollars. En 2003, la GRC met fin à l’enquête.

    Affaire Airbus : Mulroney poursuit Ottawa
    L’affaire Airbus : une histoire douloureuse

  • Lors de la cérémonie à Ottawa, en compagnie du gouverneur général Roméo LeBlanc
    Photo : PC

    Compagnon de l’Ordre du Canada

    Il est fait compagnon de l’Ordre du Canada. Le prix récompense ses accomplissements comme premier ministre, dont l’accord de libre-échange avec les États-Unis, l’ALENA, le traité sur les pluies acides, les réformes fiscales et sa lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud.

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